Comment s’inscrire pour la prochaine consultation ?

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ou par mail en indiquant en objet : « Consult’ du lundi soir »

et dans votre message votre nom, prénom, âge, le sport pratiqué et la pathologie pour laquelle vous souhaitez nous consulter.
À envoyer à l’adresse : kine.osteo.du.sport@free.fr
Nous vous recontacterons dès que possible pour fixer un rendez-vous, au plus vite.


La consult’ du lundi soir,
c’est aussi pour les musiciens(nes) de haut niveau et professionnels(les).

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Quelques infos supplémentaires : http://kine-osteo-du-musicien.fr

L’Equipe de la consult’ du lundi soir

Équilibre alimentaire

Equilibre alimentaire

Module III

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INFORMATIONS
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L’équilibre c’est la variété.
La répartition des principaux nutriments pour le sportif est de :

Glucides : 50/55 %

Lipides : 30 %

Protéines : 15 20 %

L’eau et les aliments sont indispensables à la vie et il faut en moyenne 3 litres d’eau par jour.

Les aliments

Il faut environ 1 kg / jour . Cet apport doit etre varié .
Une partie est assimilable , ce sont les nutriments , l’autre ne l’est pas ce sont les déchets.
Les nutriments sont digérés dans le tube digestif , fragmentés pour traverser la muqueuse intestinale et pénétrer dans le sang .
Ils apportent aux cellules l’énergie nécessaire pour leur fonctionnement .
Plus l’effort est long et intense plus il faut de l’énergie que l’on trouve principalement dans les glucides et les lipides .

Les glucides :

  • les sucres rapides/les sucres lents

Les protides :

  • les viandes, les poissons, les oeufs

Les Lipides :

  • graisses animales ou végétales

Les vitamines et les minéraux

Particulièrement impliquées dans le sport , les vitamines du groupe B
( lait , produits laitiers ,viandes et céréales) favorisent l’utilisation des nutriments.
La vitamine D ( poissons,viande , produits laitiers ) permet de fixer le calcium.
La vitamine C ( fruits et légumes) est stimulante .

Coté minéraux , le zinc ( viande , produits laitiers ), le fer (viande ) , l’acide folique
(foie ,fromage) , le cuivre (foie ,champignons ,fromages) , le magnésium
(céréales , légumes secs) et calcium ( lait , produits laitiers) sont indispensables .

En pratique une alimentation équilibrée couvre les besoins journaliers et une supplémentation est superflue

Les besoins énergétiques

  • 3000/3500 cal/jour

Répartition des repas

  • Petit déjeuner 25%
  • Déjeuner 40%
  • Gouter 5%
  • Diner 30%

La compétition

Grands principes :

  • Terminer un repas 3 heures avant le début de l’épreuve .
  • Choisir des aliments faciles à digérer.
  • Prévoir des rations d’attente avec de l’eau peu sucrée .
  • Un repas de détoxication en post -compétition (hypo protidique).

La veille

  • Choisir des aliments qui sous faible volume et d’assimilation facile fourniront le maximum d’énergie .
  • Les fruits et fruits secs sont recommandés .
  • 8 / 24 heures avant la compétition,un bon repas de céréales et légumineuses est souhaitable .

Avant la compétition

  • Repas digeste terminé 3 heures avant.
  • Peu de graisse et de protéines.
  • Surtout glucidique.

Pendant la compétition
Pour les sports brefs qui se pratiquent sous forme de séries durant la journée :

  • Boire en petite quantité mais souvent.
  • Boisson peu sucrée.
  • Toutes les 3 heures repas léger.

Pour les sports moyenne et longues durée :

  • Boire une eau faiblement sucrée fréquemment en petite quantité.

Adapter son alimentation à l’heure du match

Match à 9 heures
Veille au soir : repas à charge glucidique .
7 heures : petit déjeuner pré effort .
9 heures ……………………………… MATCH .
10 heures 30 : collation de récupération .
12 heures : déjeuner de récupération.
19 heures : diner .

Match à 11 heures
Veille au soir : repas à charge glucidique .
8 heures : petit déjeuner pré effort
11 heures ……………………………… MATCH .
13 heures : déjeuner de récupération.
19 heures : diner .

Match à 15 heures
Veille au soir : repas à charge glucidique .
8 heures : petit déjeuner hyper-glucidique .
12 heures : déjeuner léger .
15 heures ………………………………..MATCH .
16 heures 30 : collation .
19 heures : diner .

Match à 20 heures 30
Veille au soir : repas à charge glucidique .
9 heures : petit déjeuner hyper-glucidique .
12 heures : déjeuner glucidique .
17 heures : collation .
20 heures 30 ………………………….. MATCH .
22 heures : diner.

la récupération

Les principes :

  • Le soir et le lendemain : éliminer et détoxiquer .
  • Le surlendemain : reconstituer .
  • Les jours suivant : ration d’entrainement .

Le soir et le lendemain

Objectifs :

  • Éliminer les produits de l’effort et de la fatigue .
  • Compenser les pertes en eau et sels divers.

Il faudra donc :

  • Manger léger : environ 2000 cal en préférant les protéines végétales .
  • Boire beaucoup : 2,5 l / 24 h

Le surlendemain

Objectif :

  • Reconstituer les reserves hépatiques et musculaires en glycogène .
  • La ration sera d’environ 4000 cal en augmentant les sucres .

Les jours suivant

  • La ration sera d’environ 3500 cal .

La boisson du sportif

La boisson du sportif

Module III

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INFORMATIONS
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C’est de l’eau

La sensation de soif est synonyme d’un manque d’hydratation et boire ne compense pas totalement ses besoins en eau .

Pour le sportif, il est fondamental d’appliquer les règles suivantes :

  • Boire peu avant l’effort
  • Boire pendant
  • Boire après
  • Par petites quantité mais souvent

Quelle eau ?

l’eau du robinet suffit

Boire trop peu : les risques

  • Accidents musculaires
  • Accidents tendineux
  • Baisse de rendement
  • Coup de chaleur
  • Calculs et infections urinaires

Boire trop : les risques

Aucun

 

 

Le Psoas-Iliaque : Les faux jumeaux

Un peu d’anatomie…

Figure 1

Figure 1

Tendu du rachis et de l’os coxal au petit trochanter (Fémur), bilatéral.
il est constitué de 2 corps musculaires :

  • Un monoarticulaire *, l’Iliaque
  • Un polyarticulaire *, le Psoas qui associe 2 faisceaux (transversaire et corporéal).

Insertions

L’liaque

S’insère sur la lèvre interne de la crête iliaque et dans la fosse iliaque interne

Psoas

  • Faisceau transversaire s’insère sur les processus transverses des 4 premières vertèbres lombaires et descend verticalement en avant du muscle Iliaque.
  • Faisceau corporéal s’insère sur les faces antérieures des corps de T.12 à L.5

(Le Petit Psoas : Muscle inconstant situé sur la face antérieure du psoas)

Trajet

Les fibres se rejoignent au dessus de l’articulation coxo-fémorale pour former un tendon commun qui cravate l’articulation coxo-fémorale par l’avant et se réfléchit sur l’éminence ilio-pectinée pour se diriger vers le petit trochanter.

Terminaison
Tendon sur la face postérieure du petit trochanter.

Action de l’Iliaque :
Point fixe Iliaque
– Sa contraction bilatérale entraîne d’ une part un mouvement de flexion du bassin sur le tronc et d’ autre part , il supplée au Psoas lors de l’élévation du membre inférieur.
– Sa contraction unilatérale elle aussi supplée au Psoas lors de l’élévation du membre inférieur.

Action du Psoas

Point fixe lombaire

  • Sa contraction bilatérale entraîne un mouvement de flexion du bassin sur le tronc et il est starter de l’élévation du membre inférieur.
  • Sa contraction unilatérale est starter de l’élévation du membre inférieur et elle il est rotateur externe du fémur.

Point fixe fémur :
en association avec les abdominaux :

  • sa contraction bilatérale entraîne une antéflexion du tronc sur le bassin (extension lombaire)
  • sa contraction unilatérale entraîne un mouvement combiné d’extension lombaire, de latéroflexion du côté de sa contraction et de rotation du côté opposé.

en association avec les muscles spinaux :

  • sa contraction bilatérale entraîne une postéroflexion lombaire (flexion lombaire),
  • sa contraction unilatérale entraîne un mouvement combiné de flexion, latéroflexion du côté de sa contraction et de rotation du côté opposé.

Lexique : l’anté et la rétroversion du bassin.

Il existe au niveau du rachis 3 courbures physiologiques : cf figure 2

  • La lordose cervicale
  • La cyphose dorsale
  • La lordose lombaire
Figure 2

Figure 2

Lors de l’antéversion, le bassin bascule vers l’avant :Cette position « cambrée » peut être plus ou moins accentuée suivant les individus.
Exagérée, la lordose provoque des pincements discaux responsables de sciatialgies et/ou cruralgie.

Lors de la rétroversion le bassin bascule vers l’arrière :

Il y a donc réduction de la lordose lombaire qui en verticalisant ce segment assure une meilleure répartition des contraintes au niveau des disques intervertébraux.

De la théorie à la pratique…

Il est commun de penser que le Psoas est un antéverseur du bassin par l’intermédiaire de ses insertions lombaires. Lorsque l’on regarde la direction verticales des fibres musculaires et sa position à l’aplomb du segment lombaire (figure 1), son action lordosante en parait d’autant réduite.

Dans sa composante statique, son action est aussi plutôt protectrice de l’étage vertébral du fait qu’il tapisse les parois antéro-latérales des vertèbres.
Par contre l’ Iliaque lors de sa contraction devient antéverseur du bassin par l’intermédiaire de ses fibres supérieures qui tractent la fosse iliaque vers l’avant (figure 1). Cette antéversion signe une action lordosante sur la colonne lombaire.
Pour le sportif , l’ étirement du Psoas reste de règle dans la gamme des manœuvres à exercer post entrainement .
Cet étirement se réalisant à partir de la rétroversion du bassin , il englobera de fait celui de l’Iliaque en même temps.

Pour infos

Muscle complexe, le Psoas-Iliaque a une pathologie encore plus complexe. Responsable de nombreux maux de ventre, ses rapports avec les organes abdominaux expliquent largement le nombre de fois où son spasme est responsable de fausses colites intestinales, voire de fausses appendicites…

Exemple d’étirement du Psoas-Iliaque gauche

Figure 3

Figure 3

Thierry ATTALI – Kinésithérapeute du Sport (CFBB- INSEP)

Muscle monoarticulaire * : qui croise une articulation
Muscle polyarticulaire * : qui croise plusieurs articulations

La Réathlétisation ou Rééducation Sportive …

Parce qu’un sportif «consolidé» est toujours fragile tant physiquement que psychologiquement …
Cet article a pour vocation de donner des informations théoriques et pratiques pour réadapter et préparer l’athlète au retour à l’entraînement. Il s’adresse plus particulièrement aux sportifs confirmés et haut-niveau et ne peut s’envisager que supervisé par un Kinésithérapeute, professionnel de santé et formé à la préparation physique… Suite à un traumatisme, une opération chirurgicale ou un long arrêt de l’activité sportive après blessure, le retour à l’entraînement est un moment difficile à gérer pour le sportif.Appréhensions, manque de confiance et de sensations , modifications biomécaniques dues à l’intervention, douleurs etc… Tous ces éléments perturbent la qualité de la reprise.Les séances de réadaptation fonctionnelle sportive s’inscrivent en complément de la rééducation pratiquée en centre de rééducation ou en cabinet de ville.Elles redonnent au sportif(ve) confiance et permet au club, à l’entraîneur et au préparateur physique du club ou de la fédération de pouvoir compter à 100% sur leur athlète dès son retour à l’entraînement.

Après un bilan complet et précis, ces séances s’articulent sur une composante issue de la kinésithérapie du sport classique et de terrain associée aux principes de préparation physique.

Séances journalières intégrant la physiothérapie, l’électrothérapie, la pressothérapie et la thérapie manuelle voire la pause de contentions : le paramédical et la préparation physique par les fondamentaux de l’athlétisme et ceux du sport pratiqué par l’athlète.

Elles sont lieu d’échange et permettent d’établir une relation de confiance avec le sportif(ve).

Le principe général est un travail lent des gestes de bases de manière à les re-sentir, les corriger, les adapter aux nouvelles conditions biomécaniques.

La répétition permettra à terme de pouvoir les réaliser sans risque à vitesse normale pendant de l’entraînement.

Ces séances, sur le terrain et en tenue, sont filmées puis analysées au ralenti afin que l’athlète puisse visualiser ses compensations et plus facilement les corriger.

De part cet entraînement très lent, surveillé et s’ attachant plus à la qualité du geste qu’à la quantité, l’on comprend que ce type de séances peuvent se programmer sans risque très tôt dans un plan de rééducation du sportif, d’autant quelle s’agrémentent de PPG.

Conseils en nutrition, en récupération en ergonomie du sport ainsi que des informations sur l’anatomie et la physiologie de la performance motrice informent l’athlète sur les notions de bases de l’effort.

Exemple d’une séance de rééducation sportive après entorse de cheville chez une Basketteuse du Centre fédéral du Basket ball à l’ INSEP (Institut National du Sport à Paris).

Le Centre fédéral du Basket ball est le pôle national intégrant les meilleurs(es) joueurs(euses) des générations cadets(dettes) et juniors(res).

Structure de haut niveau proposant deux entraînements par jour et des horaires scolaires aménagés.

Au rendez-vous à la salle à l’heure de l’entrainement et en tenue, après le briefing du

coach concernant le thème de la séance, l’ athlète, si nécessaire, se fait strapper.

Après une immobilisation et quelqu’en soit sa durée, le fait d’etre en tenue et présent à l’entraînement réintègre le sportif(ve) dans son contexte .

De plus, les séances se déroulant dans la salle d’entraînement lui permettent d’écouter les consignes et voir les systèmes de jeu tout en se rééduquant.

Son retour sur le terrain en sera d’ autant plus facilité.

  • L’échauffement

Très lent et progressif, il intègre  le reveil musculaire en trottinant en y associant des

talons fesses, genoux poitrine, déplacements latéraux, courses arrières, Squats jump.

L’ensemble de cet échauffement doit être toujours infra douloureux et constamment surveillé visuellement.

Celui-ci associe également des séries d’abdominaux, de pompes et gainage.

  • La séance

Le principe de base est de varier en permanence les sollicitations musculaires de manière à stimuler l’athlète à une adaptation permanente : reproduisant les situations sportives. Le temps de travail est égal au temps de repos.

A partir de ce postulat, tout peut s’envisager ; Exemple de circuit possible :

  • Pendant 3 à 4 minutes exercices de proprioception avec ballon de basket :

L’athlète grimpe sur un banc ou sur les gradins, d’ abord en appui bipodal, genoux demi fléchis.

L’opérateur en face lui envoie un ballon qu’il doit récuperer des 2 mains.

D’abord lancé dans l’axe, ceui ci varie trajectoires vitesse et force nécessitant une adaptation permanente.

Passage ensuite en appui unipodal, coté sain puis  blessé.

Pause boisson de quelques minutes avec écoute des consignes du coach aux autres joueuses…

  • L’on enchaîne sur des séries d’abdominaux avec ballon :

L’athlète est sur un tapis de sol face aux gradins cette fois ci, « jambes à l’équerre ».

L’opéteur dans les gradins lui envoie la balle qui doit être attrappée à 2 mains et renvoyée très vite.

D’abord lancée dans l’axe, l’on varie comme précédemment.

Pause boisson de quelques minutes avec écoute des consignes du coach aux autres joueuses…

  • Reprise de la course :

Apprentissage des fondamentaux de la course : les griffés et les skippings.

Puis en trottinant, l’on dermande des talons fesses, genoux poitrines et déplacements latéraux classiques.

Si tout ceci est infra douloureux, au fil des séances, l’on commence à mettre en place très progressivement les changements de direction y associant de la vitesse.

Pause boisson de quelques minutes avec écoute des consignes du coach aux autres joueuses.

  • Séances de shoots sans puis avec opposition et lancers francs.

Pause boisson de quelques minutes avec écoute des consignes du coach aux autres joueuses.

Puis redémarrage au début du circuit.

Les séances, calées sur les entraînements,  durent entre  1 heure et une 1 heure 30 ce qui fait environ 45 minutes de travail effectif, largement suffisant pour une reprise.

Elles sont en permanence surveillées.

La fin de traitement se termine par des manoeuvres de massage  en drainage, étirements, électrostimulation en récupération etc…

La rééducation sportive prend toute sa place dans un projet thérapeutique de retour à l’entraînement.
Chacun comprendra par cet exemple que l’athlète doit être encadré par un Kinésithérapeute DE lui-même formé à la préparation physique.

Thierry ATTALI  –  Kinésithérapeute du Sport